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Le Blog de Michel Benoit
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Le Blog de Michel Benoit
23 janvier 2014

La vraie fausse interview du Commissaire Merle

 

Copie de 4ème de couverture Hôtel du cheval rouge

La vraie fausse interview de Merle

par mon ami Thierry Desseux, écrivain et journaliste

 

 

Bonjour commissaire,

 

-         Vous venez de résoudre une 4ème enquête. En quoi celle-ci se distingue-t-elle des précédentes ?

 

«  La belle marinière », la première enquête se situait dans le sud du département, le long du canal du nivernais, parmi les mariniers.

 

 « L’affaire Saint-Bris » la seconde enquête, nous faisait découvrir un village du bourbonnais. «  Berceuse pour un crime » la troisième enquête se déroulait en plein cœur de Nevers, dans les rues historiques de la cité des ducs. Concernant « L’Hôtel du Cheval rouge »  la dernière enquête publiée en septembre, l’intrigue se passe dans un petit bourg situé au pied du Morvan, à la Chapelle Saint-Paul.

 

Couverture Hôyel du cheval rouge

-         Que répondez-vous à ceux qui vous comparent à Maigret ou Bourrel ?

 

Qu’ils sont peu nombreux et que bien qu’ayant débuté ma carrière à la P.J. à Paris dans le quartier de l’opéra, je suis devenu nivernais par ma femme et  je compte bien le demeurer.

 

-         Que vous inspire votre soudaine célébrité, vous qui êtes si discret ?

 

Ce qui compte avant toute chose c’est de démasquer le crime ! Je suis moi-même surpris de cette célébrité mais cela démontre une fois de plus que les nivernais veulent que l’on parle d’eux, de leurs villes, du Morvan, de la Loire, de leur us et coutumes et des magnifiques paysages qui nous entourent.

 

-         Vos inspecteurs n’en sont-ils pas trop… pertubés ?

 

Mes inspecteurs ont leur propre personnalité et chacun peut le constater au fur et à mesure que les enquêtes se dévoilent au public.

 

-         Pourquoi avoir choisi ce poste dans la Nièvre ?

 

Ma femme, une pure nivernaise, voulait revenir habiter dans cette région magnifique et il est vrai qu’étant moi-même convaincu par la qualité de vie offerte par la Nièvre à ses habitants, je ne pouvais qu’accepter ce poste

-        Est-il vrai que vous avez travaillé avec des collégiens lors d’une enquête autour d’un braquage ? Pensez-vous renouveler l’expérience ?

 

C’est exact, ce fut une aventure extraordinaire pour tous et je pense que nous nous souviendrons longtemps de cette collaboration. Celle-ci eut lieu dans différents collèges à Varennes Vauzelles, à Fourchambault, à La Charité sur Loire et il est évident que je renouvellerai l’expérience avec un grand plaisir.

 

-         Il paraît que votre prochaine aventure   enquête aura lieu à Nevers ?

 

Oui, elle se déroulera à la fois dans l’agglomération de la cité ducale et en plein cœur de ville et le titre est «  l’Assassin de la ligne 7 »

 

-         Est-ce pour cela qu’on vous a reconnu sur les bus de ville, en octobre dernier ?

 

Il y a effectivement un rapport entre la prochaine enquête et l’affichage sur les bus de ville….Mais il faudra attendre la sortie de «  l’Assassin de la ligne 7 » en 2014 pour que je dévoile tout ceci…

 

062

-         Comment se porte Muguette, votre épouse ?

 

Son état est stationnaire, le professeur Konrad veille sur elle. Elle vit à l’heure actuelle dans une autre dimension, un autre monde…

 

-         Verra-t-on un jour, le tableau des mystérieux « Iris Rouges » ?

 

La toile existe bien, elle est à mon domicile, rue des Boucherie à Nevers, à deux pas du commissariat qui lui se situe au 8 place Guy Coquille.

 

-         Votre voisin chat, le fameux Archimède, est-il votre ange gardien ? A moins qu’il ne soit l’antidote de votre solitude…

 

Archimède, c’est le nom que je lui aie donné, est souvent à sa fenêtre dans l’immeuble faisant à celle de mon bureau au commissariat. Il sait et comprend tout ce qui se passe dans mon bureau et  m’aide souvent  à résoudre des enquêtes au moment où celles-ci s’enlisent… Il s’est installé entre nous une grande complicité, une sorte de télépathie et une amitié sans réserve.

 

-         Allez-vous faire une apparition publique à l’occasion de ce nouveau volume ?

 

Oui, j’ai déjà sillonné une grande partie du département et je reste présent, bien entendu, dans toutes les librairies et maisons de la presse.

 

-         Si vous étiez un auteur de polars ?

 

Je serai Michel Benoit, foi de commissaire Merle ! Je boirai du viandox l’hiver et un demi-pression l’été, et vous m’appelleriez Augustin. Mais plus sérieusement, écrire un roman policier, c’était peut-être pour moi également raconter l’histoire des hommes. Comme le dit si bien Jean Rostand «  On tue un homme, on est un assassin. On tue des milliers d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est Dieu. » L’histoire est peuplée d’assassins, le premier étant Caïn, selon la bible. Si l’on en croit les textes bibliques, l’humanité est donc née avec le crime. En fait, tout est dans la forme, il y a entre le criminel et l’homme que l’on croise dans sa cage d’escalier, celui aux côtés duquel on travail ou celui à qui l’on dit bonjour tous les matins, que la mince épaisseur d’une feuille de papier.

 

C’est ce que j’appellerai la banalité du crime. On se rend compte très vite que chaque assassin est probablement le vieil ami de quelqu’un.Nous sommes tous des assassins en puissance, Si tout homme avait la possibilité d'assassiner clandestinement et à distance, l'humanité, l'humanité disparaîtrait en quelques minutes. C’est ce qui est passionnant dans le crime, une histoire d’homme : le crime se reflète toujours sur les esprits des témoins et des proches. Il faut les considérer comme des miroirs; le meurtrier se cache dans l'un des angles morts.

 

Pour le commissaire Merle, le crime est un compagnon de route, et si le crime l’accompagne dans sa vie, Merle lui consacre tout son temps, sa raison d’exister.

Entretien Thierry Desseux ( Nevers ça m'botte Nevers) - Michel Benoit.

 

 

 

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