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Le Blog de Michel Benoit
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22 avril 2013

Le Forestier à Vivement Dimanche

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La sacro-sainte émission " Vivement dimanche " présentée par le non moins apôtre de la chaîne publique et cathodique Antenne 2, le bon et très présentable Michel Drucker, relevait hier l'actualité du chanteur et auteur-compositeur Maxime Le Forestier. " Sympa " me dis-je en appuyant sur ma télécommande. Mal m'en prie ! D'ailleurs c'est bien fait pour moi ! J'aurai du me douter d'un traquenard imaginé pour me descendre le moral au plus bas que zéro. Après un rapide Flashback où l'on revoyait la carrière de Maxime Le Forestier dans le monde de la chanson, la question se posait à moi : Le Forestier parlerait-il de " Parachutiste " chanson qu'il composa et qui figure sur son premier disque 33 tours sorti en 1972. Le Forestier chanterait-il cette même chanson ou même tiens, chantonnerait-il quelques mesures de celle-ci ? Enfin, donnerait-il une explication quant à la suppression de cette chanson de son répertoire ? Il en parla certes, pour avouer que l"armée avait été pour lui salutaire et qu'on avait même imaginé une carrière qui pourrait remplacer son absence de diplôme et d'engagement professionnel. Ouf! On avait eu chaud ! Il avait bien été parachutiste mais n'avait pas sauté ! C'est ainsi qu'il repoussa du pied en quelques mots la mauvaise réputation qu'on lui avait attribué depuis ses débuts, celle d'un chanteur engagé mais qui n'était en fait ( un de plus ! ) qu'un usurpateur devenu un chanteur bedonnant et rotant après chaque couplet. En fait, lui aussi, n'avait été en fait qu'un bon bourgeois ayant réussi dans la carrière, faisant les pôches de ces jeunes dont j'étais et qui achetaient ses disques et qui le considérais comme le représentant d'une jeunesse révoltée au même titre qu'un Ferré ou qu'un Ferrat.

Le sommome survint lorsqu'il donna l'autorisation au même Drucker de céder un bon tiers de son émission à la compagne du nain de service : Carla Bruni avec laquelle apprenait-on, il entretenait les meilleurs sentiments et qui venait faire la promo de son nouvel album. Alors, bon... Parachutiste manqué, intime des Sarkozi-Bruni, il ne manquait plus à l'usurpateur de nous parler de Brassens avec lequel il avait partagé une première partie de Bobino. Ce fût chose faite lorsqu'il avoua ( enfin ) que Georges Brassens le traitait souvent de Con ! Je compris alors que Ferrat disait vrai et " que le poète a toujours raison et voie plus loin que l'horizon.. " Dommage pour mes souvenirs d'ados, ils auraient mérité d'être mieux traité mais c'est ainsi. Philistin, épicier, menton rasé, ventre rond,  pendant qu'il jouait sur sa guitare, pensait à tout sauf à devenir poète !

Michel Benoit

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Commentaires
J
Vous avez bien raison tous les deux !<br /> <br /> Personnellement je n'ai jamais fait partie des hippies, mais j'en ai connus beaucoup parmi les amis de mon père qui militait activement dans les groupes d'extrême gauche locaux et nationaux (PCMLF ou Secours Rouge). Rien ne me révolte plus que ceux qui se sont embourgeoisés, roulent en Mercédes ou crachent sur leur passé. Je préfère avoir un passé de tiède militant qui a gardé ses convictions que d'être comme eux qui étaient pourtant tellement plus révolutionnaires que nous;;;
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M
Eh ! Oui Michel, mais pour ma pomme, ce n'est pas une découverte, il l'a lui-même avoué sur une antenne radio : " on plaque sur mes paroles un homme que je ne suis pas, seul importe pour moi la mélodie. Je ne me suis jamais senti une âme de hippy". Je résume, mais c'est magnifique, et comme toi, j'ai été cocufié. Mais je me suis toujours méfié à mon époque des foultitudes de Jésus à barbe et longs cheveux. Je les ai croisés sur les ferries de Grèce, passant comme moi d'une île à l'autre. Pendant que je passais la nuit sur le pont, même pas de pullman, eux dormaient avec une caille bien chaude dans les cabines et essayaient de grater une place dans la file qui menait au resto, exhibant leurs paquets de dollars. L'une de mes amies de l'époque, fille révoltée de bourgeois, et adepte du mouvement hippy arrosé de champagne, vit actuellement avec un chef de clinique qu'elle a épousé, "crachait" sur le petit sergent dont elle se moquait lorsqu'il allait chercher sa femme institutrice comme elle à la sortie de l'école. Par contre elle était à genoux devant le beau capitaine de CRS qui venait en uniforme chercher son fils. Tu peux comprendre pourquoi maintenant je n'ai aucune honte à avoir été flic de PJ, j'ai horreur des Tartuffes dont nous sommes cernés, en particulier dans le monde de l'écriture, le même en quelque sorte que celui du showbizzzzz<br /> <br /> . Salut commissaire Merle.
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