QUAND LE SIEUR LANDRY SORT DE L'OMBRE....

Vu sur une table de la Médiathèque de Nevers... Le Sieur LANDRY refaît parler de lui après avoir disparu depuis un certain nombre de jours... Depuis la Saint Valentin si ma mémoire est bonne. LANDRY le fourbe, le plaisantin, l'imposteur, l'organisateur de débat au café " Le Courrier " à Nevers, lequel Courrier a du fermer ses portes définitivement depuis ( on ne nous dit pas d'ailleurs quelle part de responsabilité à notre LANDRY... )
Le Sieur LANDRY s'est donc manifesté, certainement par l'intermédiaire d'un de ses Dakoïts fantômes favoris, à la Médiathèque de Nevers en laissant traîner par-ci, par-là, quelques publicités à l'entête de son Éditeur favoris ( celui-ci le sait-il au moins ? ) afin de nous informer qu'il sera présent au donjon du Château de Menetou le 20 Avril 2008 pour y présenter ses ouvrages dont " L'épicerie du cimetière" .
L'escuyer Philippe LANDRY a beau nous tranquiliser en nous assurant que point n'en sortirez de méchante humeur car il lira des choses drôlatiques de son cru, permettez-moi de vous avouer mes doutes sur la question.
Ses squelettes sortis de leurs tombeaux pour festoyer poulardes farcies et autres mets dans une bacchanale du meilleur aloi, la saynette me paraît bien provocante je dois vous l'avouer gentes damoiselles et élégants gentilshommes. Pour peu qu'il ait la malheureuse idée de rechuter dans ses fantasmes chroniques et polygamiques en prenant la forme de l'un de ses trouvères de naguère pour mieux amadouer les gentes damoiselles et peut-être même damoiseaux, il n'y a qu'un pas, que ce triste Sire pourrait bien franchir !
Certes, il nous précise que l'entrée est franche de tout droit d'octroi, on se gausserait fort bien de le voir emmener par les chevalier du guet dans quelque cul de basse fosse de l'échevin du bourg.
Décidement, notre LANDRY n'est pas tout à fait guérit et il serait temps, que grand bien lui fasse, que quelque rebouteux des forêts de Tronsange lui donne remèdes et guérison, dans l'attente d'un duel qui ne saurait tarder avec votre serviteur.

Michel BENOIT