Géraldine
Je n’aurais pas du partir,
Reprendre la route d’Orléans,
J’aurais du simplement te dire,
Que je voulais voler du temps,
Préserver ces doux moments fragiles,
Et recommencer ce jour là,
Et recommencer ce jour là.
Sur la route monotone,
Plus je m’éloignais de toi,
J’aurais tant voulu t’écrire,
Que je n’existais que par toi,
Donner au bonheur sa raison,
Et recommencer ce jour là,
Et recommencer ce jour là.
Je vis au rythme de tes heures,
Comme un éternel voyageur,
De l’aube quand la nuit se meure,
Au soir qui unit nos deux cœurs,
Debout sur l’embarcadère,
Lorsque nos deux mains se serrent,
En partance pour la vie entière,
Nous partageons ce doux mystère,
Scrutant vainqueurs cet horizon
N’oubliant jamais ce jour là,
N’oublier jamais ce jour là.
Je vis au rythme de tes heures,
Comme un éternel voyageur,
De l’aube quand la nuit se meure,
Au soir qui unit nos deux cœurs,
Je reviendrai sur cette route,
Pour un seul aller sans retour,
Et elle me paraîtra si courte,
Droite sans l’ombre d’un détour,
Regardant tous deux vers demain,
Et recommencer ce jour là
Et recommencer ce jour là.
Michel Benoit