SAAB HEBDO

Mes chers amis, voici la lettre que j'ai fais parvenir hier aux membres du Conseil d'administration de la Société des Auteurs de Bourgogne. Après le Président Michel HUVET, après le docteur TAUPENOT et Lucienne DELILLE, tous comme moi membre du C.A de la SAB et démissionnaires, c'est à mon tour de démissionner de la S.A.B.

A Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’administration de la SAB. 

Aujourd’hui, 27 Décembre 2008, après avoir longuement réfléchi sur les évènements qui se sont déroulés ces derniers mois au sein de la direction de la Société des Auteurs de Bourgogne, et en accord avec mes principes, dont je ne dérogerai pas, et l’idéal que je défendrai jusqu’à mes derniers instants, je démissionne du Conseil d’administration de la Société des Auteurs de Bourgogne.

J’aurai l’occasion de m’en expliquer devant les auteurs de Bourgogne lors de l’assemblée générale extraordinaire que j’espère rapide, ceux-ci ayant aujourd’hui à mes yeux la seule légitimité pour m’entendre sur ce point. 

Je reste membre de la Société des Auteurs de Bourgogne. En effet, après les évènements vécus ces dernières semaines et les positions déshonorantes que vous avez prises, je ne peux rester aux côtés de ceux qui, par leurs actions, leurs intolérances, leurs médisances et leurs comportements, ont contribué à affaiblir, voir à ridiculiser, une association d’Auteurs qui se voulait fraternelle, même si ce mot vous fait rire comme lors du dernier conseil d’administration. 

J’ai une haute opinion du rôle que doit jouer une Société des Auteurs, nous n’avons pas la même, mais tout ceci j’en reparlerai le moment venu. 

Je vous abandonne à vos médisances, à vos crises d’autoritarisme, à vos excès d’intolérance, et vous adresse quelques formules de politesse que j’ai le tact, comme le grand plaisir, de garder secrètes. 

Fait à Saint-Pierre-le-Moûtier,

Le 27 décembre 2008 

Michel BENOIT

Comments

[Alisse]

ça se discute ? ? ?

Avez-vous le droit de vos opinions ?
Qui vous a compris ? Pas les intérimaires de
la Sab !
Sommes-nous encore sous le joug de la dictature ?
Nous pourrions le croire !
A vous de jouer, la balle est dans votre camp.