Thierry DESSEUX, Carla BRUNI, la SACEM et les autres....
La sortie du nouveau CD de Carla BRUNI ne finit pas de faire parler, et ce, jusque dans la Nièvre, puisque mon ami écrivain, auteur et chanteur, Thierry DESSEUX n'en revient pas encore...
En 2003 il m'avait gentiment dédicacé son CD composé de 11 chansons originales, CD qu'il avait baptisé tout naturellement du titre de l'une de ses chansons : " Comme si de rien n'était ". Un excellent CD avec des textes forts et poétiques dans la droite lignée de la plus pure chanson française. Des concerts avaient suivis par la suite et un blog musical avait été créé pour faire connaître ces chansons.
Mais voilà que Carla BRUNI en intitulant son dernier CD " Comme si de rien n'était" sorti le 13 juillet dernier vient de transgresser la loi de la protection des titres et des oeuvres. Il est vrai que pour elle, il ne s'agit que d'un titre d'album mais tout de même... Comment la SACEM qui doit protéger les auteurs, musiciens et éditeurs de musique a t-elle pu accepter ce titre, au risque de mettre en péril le travail de Thierry DESSEUX et de ses musiciens qui depuis 2003 s'affairent à faire connaître leur album?
Les Blogs de toutes part, se mobilisent pour parler de cette bévue et le Journal du Centre du 6 août 2008 titrait avec raison dans sa rubrique musicale " Une drôle d'histoire pour un chanteur neversois!"
Actuellement, Thierry DESSEUX attends des explications de l'organisme protecteur de ses oeuvres et m'a confié au téléphone il y a quelques jours : " Mes musiciens et moi travaillons d'arrache-pieds depuis cinq ans pour faire connaitre cet album, celui de Carla BRUNI écrase tout et l'on ne saura plus dans quelques temps si ce n'est pas moi qui ait plagié ce titre !"
On peux effectivement se le demander au train où vont les choses, et se poser également cette question bien naturelle :
Et si c'était le contraire ? Si Carla BRUNI avait sorti son CD en 2003 et que Thierry DESSEUX, comme si de rien n'était, avait intitulé le sien ainsi: La SACEM aurait-elle validé le titre ?
Et vous, qu'en pensez-vous?
Michel BENOIT