Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog de Michel Benoit
Archives
Le Blog de Michel Benoit
21 mai 2008

REPORTAGE

REPORTAGE


Monsieur Français moyen,
Son fusil et son chien,
Son aller à la chasse,
Un dimanche matin,
Il ramène chez lui deux lièvres et un perdreau,
Monsieur Français moyen est fier c'est un héros.

Monsieur Français moyen,
Ses bières et son drapeau,
Son allez voir gagner,
Les verts deux à zéro,
En France le football est vraiment compétitif,
Monsieur Français moyen est fier, c'est un sportif.

Les fleurs du mal ont un parfum qui me paraît bizarre,
Elles ont envahi mon jardin, il est déjà trop tard.

Monsieur Français moyen,
N'aime pas les pédés,
Monsieur Français moyen,
A peur des étrangers,
Pour lui les chômeurs ne sont que des fainéans,
Pour lui nous vivons dans un monde décadent.

Monsieur Français moyen,
N'aime pas trop changer,
Il vote aux élections,
Pour la sécurité,
Monsieur Français moyen va bosser quarante ans,
Il vivra sa retraite heureux pendant deux ans.

Les fleurs du mal ont un parfum qui me paraît bizarre,
Elles ont envahi mon jardin il est déjà trop tard.

Monsieur Français moyen,
Dans sa propriété,
A lâché ses deux chiens,
Quand la nuit est tombée,
Il a tiré sur son fils, il était deux heures,
Il l'avait prit pour un con de cambrioleur.

Michel BENOIT-- Daniel DURIEUX
29/01/1980

iL Y A 28 ANS !  C'est à désespérer.........

Publicité
Commentaires
I
et aujourd'hui français moyen est descendu dans la rue, en paix, marchant au pas sous ses banderoles, affichant son ras le bol, afin que des oreilles attentives répondent à ses peurs d'avenir...les fleurs du mal ont envahi mon jardin, il est déjà trop tard...
Répondre
M
D'accord pour ce coup de gueule que je laisse volontier sur les commentaires de ce Blog, mais pouvez-vous m'expliquer le rapport entre ce texte et votre commentaire ? Je n'en trouve aucun pour ma part. Etant issue d'une longue lignée de pacifiste qui ont failli plus d'une fois payer de leur vie leurs idéaux, mais comprenant la détresse que vous vivez, je vous incite à RESISTER et à transformer vos terrains militaires en aires de jeux pour enfants de tous les pays et à aménager vos casernes en Maison des Jeunes de la Culture.
Répondre
F
La dissolution du 57ème RA de Bitche retentit comme un chant d'adieu à un monde, à une époque, à une population qui méritaient d'autres égards. Le "chant des adieux", c'est aussi une petite pièce composée par mes soins pour évoquer le désarroi et les drames qui en découlent, mais surtout la détermination et la force d'hommes et de femmes décidés à se défendre.<br /> <br /> Merci de diffuser ce message le plus largement possible.<br /> __<br /> <br /> François : Monsieur le Président, cette petite visite me rappelle votre passage éclair sur le site de Gandrange. "Visite présidentielle, visite providentielle..." et finalement, bien des déconvenues à la clef !...<br /> Sarko : Mais c'est tout de même extraordinaire, cette façon de tout déformer ! A Gandrange, j'ai fait des déclarations précises, des promesses claires ! Je me suis engagé solennellement à prendre en charge les investissements nécessaires au redressement de cette entreprise et...<br /> François (lui coupant la parole) : Vous l'avez dit et vous n'en pensiez pas un mot ! Vous-même savez bien que Bruxelles interdit formellement ce genre d'initiatives. Vous avez froidement mené ces gens en bateau (et pas celui de Vincent Bolloré !), et vous êtes venu en faire autant ici !<br /> Sarko : Oh, mais pas du tout ! On ne pourra pas me reprocher de ne pas tenir des promesses faites devant vous, parce que..., comment vous dire cela...<br /> François : Parce que vous ne prendrez même pas la peine de nous en faire, n'est-ce pas ? L'affaire est pliée, et on n'en parle plus !<br /> Sarko (mielleux) : Il faut savoir s'adapter aux réalités économiques... Il faut que chaque français fasse des efforts pour que notre pays reste compétitif...<br /> <br /> François : De notre point de vue, ce sont toujours les mêmes français qu'on presse de faire des efforts ! Nous sommes égaux devant l'effort, Monsieur le Président, mais comme disait Coluche, il y a des gens qui sont "moins égaux que les autres" !! ...<br /> <br /> Sarko : Allons, Monsieur François, le pays de Biche n'est pas si mal loti !<br /> <br /> François : De Bitche, Monsieur le Président ! Le Pays de BITCHE !!!<br /> <br /> Sarko : Ne jouez pas sur les mots ! Vous ne pouvez pas demander à l'Etat de maintenir des garnisons pour vous protéger contre des dangers qui n'existent plus !<br /> <br /> François : Monsieur le Président, c'est nous au contraire qui avons protégé l'Etat au cours des dernières décennies. Nos pères ont été en première ligne des combats, nos maisons ont été bombardées, et lorsqu'il a fallu céder des villes à l'occupant, c'est encore la nôtre que le sort a désignée !! Et aujourd'hui, la paix revenue, c'est un autre bombardement qui s'abat sur nos têtes, celui de réformes iniques qui signent la débâcle de notre région.<br /> C'est cela qu'il est si difficile d'admettre pour nous ! C'est le Pays de Bitche qui a été le plus éprouvé, Monsieur le Président ! C'est ici qu'il y a eu le plus de morts ! Et à chaque réforme, c'est ici encore que les mesures sont les plus dures, les plus radicales, les plus définitives !<br /> C'est un lâchage en règle, Monsieur le Président !<br /> <br /> Sarko (qui feuillette quelques papiers) : Bitche a toujours été chère à mon cœur, Monsieur François ! A la cérémonie de passation de pouvoirs consécutive à mon élection, j'ai tenu à la présence des artilleurs du 57ème Régiment d'Artillerie de Bitche ! Ce sont eux qui ont tiré vingt-et-un coups de canons sur l'Esplanade des Invalides !<br /> <br /> François : C'est un signe, Monsieur le Président ! Il faut justement invalider cette décision de dissolution du 57ème Régiment d'Artillerie de Bitche !<br /> <br /> Sarko : Ce sont les militaires qui sont les premiers concernés ! Ils seront simplement reclassés ailleurs ! Ca ne pose pas de problème majeur car ils ont accepté une certaine mobilité en entrant à l'armée.<br /> <br /> François : Monsieur le Président, la population du Pays de Bitche a tissé au fil des ans des liens très étroits avec les personnels militaires. Nous vivons une conjoncture difficile, avec des entreprises qui mettent la clef sous la porte, des jeunes qui ont peur de l'avenir, et la présence sur place de garnisons militaires est perçue par les gens comme un pilier solide et inamovible sur lequel ils peuvent au moins compter. Beaucoup de monde s'accroche à cette branche que vous souhaitez scier !<br /> <br /> Sarko : Aucune branche ne sera sciée de manière inconsidérée... Mais les amoureux de la nature que compte cette assistance savent bien ce que soigner un arbre veut dire. Il faut combattre les parasites, arroser l'arbre, tailler ses branches inutiles. Si on ne le fait pas à temps, c'est l'arbre entier qui est menacé !<br /> <br /> François : Nous ne sommes pas des branches inutiles, Monsieur le Président, et encore moins des parasites ! Quant à arroser l'arbre, ce sont les larmes des petites gens qui vont couler à flot.<br /> <br /> Sarko : Vous jouez la carte sentimentale, là ! Mais on ne dirige pas un pays avec de bons sentiments. Il faut de la rigueur, monsieur François, du réalisme !<br /> <br /> François : Je n'aime pas davantage vos propres cartes, Monsieur le Président. La carte judiciaire, la carte hospitalière, la carte militaire, la réforme des universités... Je vois surtout à l'oeuvre des technocrates parisiens régler froidement le sort de millions de gens au vu de considérations comptables, et sans le moindre regard pour les drames qui se jouent dans la vie réelle.<br /> <br /> Sarko : Des drames ? Allons donc ! Quels drames ?<br /> <br /> François : Nous avons déjà été vivement ébranlés par la disparition d'un régiment à Sarralbe et par la suppression du 4ème Cuir à Bitche même. Demain, le maintien de nombreuses écoles sera contesté. Nos commerces seront menacés de faillite ! Les longues années de souffrance que nous avons vécues au cours des trois dernières guerres nous ont appris le courage, et ont ciselé au fil du temps notre identité de ville de garnison. S'y attaquer, c'est détruire notre bel équilibre, notre belle unité, et jeter aux oubliettes des siècles de tradition nourrie de respect des valeurs et de courage face aux épreuves. On n'a pas le droit de nier l'âme d'un pays.<br /> <br /> Sarko : Ne vous inquiétez donc de rien, monsieur François. Faites-nous confiance ! Nous allons nous occuper de tout !<br /> <br /> François : Monsieur le Président, l'avenir que vous nous promettez est bien sombre. Mais nous avons pour nous notre solidarité et notre courage. Dans les contextes les plus défavorables, dans les conflits les plus durs, nous avons toujours su serrer les rangs pour faire front tous ensemble. Jamais, nous n'avons plié devant personne ! Sachez-le, Monsieur le Président, ni aujourd'hui, ni demain, personne ne nous fera rendre gorge !<br /> Et puis, nous ne sommes pas seuls ! Nous pourrons toujours nous fier à nos élus qui jamais, eux, ne nous laisseront humilier et trahir de la sorte !<br /> Une majorité de français s'est rangée sous vos couleurs et vous a élu à la Présidence de la République en 2007. Aujourd'hui, c'est à vous de nous montrer que nous pouvons compter sur vous !<br /> <br /> <br /> Florence Soriano-Gafiuk
Répondre
Le Blog de Michel Benoit
Publicité
Publicité