8 février 2008
LEGENDE ARDENNAISE
A LAURENTZ STEINBERG
La plaie était béante, ignoble et sale,
Un rayon de soleil reflétait l'anneau d'or,
Et les vertes bruyères aux allures colossales,
Montaient vers le château, plantant là le décor,
Jocelyn se mourait regardant la prairie,
Les rives de la Meuse aux eaux brèves et limpides,
L'ombre sombre des bois, les genets refleuris,
Les pentes escarpées pour pages intrépides.
Sylvine avait veillé durant toute la nuit,
Ce coprs écartelé jusqu'au matin qui luit,
Ce ravin ou gisait son amant moribond.
Le silence régnait et le ciel était clair,
Un grand duc à présent emportait en ses serres,
L'esprit de Jocelyne, tout en haut du donjon.
Michel BENOIT
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