St Just Apogée d'un silence, dernier regard

Saint-Just Apogée d'un silence dernier regard

Je suis debout, près de la fenêtre, immobile, épuisé, le jour se lève sur Paris. Une nuit qui s'achève, bleue, blanche et rouge aux couleurs de cette jeune république que j'ai tant appelée, tant désirée et tant aimée. Bleue comme le ciel de cette aurore innondant les jardins des Tuileries où miroîtent d'étranges lueurs sur les allées bordées d'arbres centenaires. Blanche comme cette nuit peuplée d'ombres et de fantômes qui m'entourent à présent; des êtres sanguignolants se vidant de leur sang, devant l'insoutenable regard des... [Lire la suite]

Je souhaire porter à votre connaissance qu’un portrait de Saint-Just connu le plus généralement comme celui peint par J.-L. David, est mis en vente aux enchères à l’hôtel Drouot le 5 avril prochain (lot n° 32): Ce tableau sera visible à Drouot les 2, 3 et 4 avril et le 5 avril avant la vente. Il est inutile d’insister sur l’intérêt de cette toile pour l’iconographie de Saint-Just. Malheureusement, l' association des amis de Saint-Just n'a pas actuellement les fonds qui permettraient d'envisager l’acquisition de ce portrait. Aussi... [Lire la suite]

Il y a 206 ans, Saint-Just, Robespierre, Couthon, mouraient sous le couteau de la justice thermidorienne. Un petit extrait de mon livre édité en 2003 aux Editions Guéniot à l'occasion de ce triste anniversaire : " La planche à bascule claque. La fermeture de la lunette résonne.Le choc du couteau d'acier.Déjà on emmène Georges Couthon.Il me regarde de ses yeux doux, étonné de cette rage.Les larmes coulent sur son visage qui a déjà le teint de la mort.Je regarde les hommes qui l'entraînent machinalement en haut des marches,... [Lire la suite]

Saint-Just vient d'être épinglé par mon ami Jean-Noel Leblanc dans sa chronique hebdomadaire du vendredi au Journal du Centre. Résumer en si peu de mots ce livre tient du talent et de l'exploit, c'est pourtant ce que fît notre chroniqueur et talentueux auteur des Perles de Lycéens. Un livre racontant l'histoire du dernier jour du conventionnel Saint-Just , né à Decize et mort à 26 ans sur l'échafaud le 27 juillet 1794. Un livre écrit en un mois, dans d'épouvantables  souffrances, alors que j'habitais rue Saint-Just à... [Lire la suite]

Il y a 205 ans, Saint-Just, Robespierre, Couthon, mouraient sous le couteau de la justice thermidorienne. Un petit extrait de mon livre édité en 2003 aux Editions Guéniot à l'occasion de ce triste anniversaire : " La planche à bascule claque. La fermeture de la lunette résonne.Le choc du couteau d'acier.Déjà on emmène Georges Couthon.Il me regarde de ses yeux doux, étonné de cette rage.Les larmes coulent sur son visage qui a déjà le teint de la mort.Je regarde les hommes qui l'entrainent machinalement en haut des marches,... [Lire la suite]

On ne le dit pas assez, la maison où Saint-Just passa ses années d'adolescence existe bien. Elle fut restaurée il y a quelques années grâce à la volonté de Bernard Vinot et l'intelligence des politiques du Conseil Général de l'Aisne et de son président de l'époque Claude Girault. Ce musée va bientôt évoluer dans les années à venir avec des panneaux interactifs qui retracerons la vie et le parcours de Saint-Just dans un contexte indispensable pour la compréhension de ce qui sera son action au sein de la... [Lire la suite]

Une bien belle matinée Depuis le début de la rentrée scolaire, les élèves UPI préparent une exposition sur des personnages ayant marqué cette petite ville en Loire assise comme l'aimait à l'écrire le grand Maurice Genevoix. Saint-Just à été choisi par Justine, l'une de ces élèves. Au terme de ce travail de recherche et de collecte de documents, une exposition sera inaugurée très officiellement à la bibliothèque de la ville pour couronner le travail des élèves et saluer la grande complicité existante entre l'école et la... [Lire la suite]

Un extrait touchant et poignant de la dramatique diffusée par l'ORTF dans les années 60 " Danton et Robespierre" Des hommes qui allèrent au delà de leurs convictions jusqu"à la mort en refusant de prendre le pouvoir par la force. Mais peut-on rendre heureux un peuple contre sa volonté... Seule, la démocratie et la volonté du peuple, pouvaient changer ce que Saint-Just appela " La Force des choses". Plus tard, un certain Caporal Corse n'aura pas les mêmes srcupules, et l'on connaît la suite..... Robespierre... [Lire la suite]

Fils de Louis Jean de Saint-Just de Richebourg (1716-1777), un capitaine de cavalerie décoré de l'ordre de Saint Louis en poste à St Pierre-le-Moutier à la frontière de la Nièvre et du bourbonnais, et de Marie-Anne Robinot, fille du notaire et responsable du grenier à sel de la ville de Decize, il est l'aîné d'une famille de trois enfants. Ses deux sœurs, Louise-Marie-Anne de Saint-Just de Richebourg et Marie-Françoise-Victoire de Saint-Just de Richebourg, voient le jour en 1768 et 1769. Après quelques années, les ... [Lire la suite]