Autour du Tour 6ème étape / Et 1 et 2 et 3 pour Cavendish !

Quand on a goûté à la Mique, vieille tradition culinaire corrézienne à base de pain et marinée dans le jus du petit salé ou de la potée, on a ensuite vraiment envie de se dérouiller les jambes et c’est ce qui est  arrivé dans cette 7^ème étape qui, forte de 190 kms, reliait Arpajon sur Cère à Montauban. Une journée qui était marquée par une météo quasi caniculaire et des envies de revanche des routiers et sprinters désireux de graver leur nom dans le bitume de ce 103^ème Tour de France à l’image des grandes stars hollywoodiennes. Car malgré leurs efforts, les Greipel et Coquard n’ont toujours pas endossé à ce jour le maillot de l’étape. Le duel pourrait avoir lieu à Caylus, en hommage à Paul Féval, et faute de fossé et de Lagardère, la côte de Saint-Antonin pourrait fort bien faire l’affaire. Histoire d’envoyer un clin d’œil à Nevers et à sa botte…

Deux coureurs, un tchèque en bois répondant au nom de Jan Barta et un kamikaze de la dernière heure Yukiya Arashiro  partent alors en solitaire, ils compteront jusqu’à 5mns d’avance sur le peloton. Partir c’est crever un pneu disait ma grand-mère et l’échappée belle ne dure pas longtemps faute d’essence, enfin de réserve dirais-je… Et ce qui devait arriver arriva… On pensait à Coquard pour interpréter le rôle du bossu mais c’est Cavendish qui sort sa botte de Nevers et qui plante Kittel dans le rôle de Gonzague et Mc Clay dans celui de Peyrolles. Une nouvelle victoire au sprint pour le britannique.

Ce soir, le vin des Montels ou du Quercy coulera à foison et demain les coureurs reprendront la route non sans avoir oublié de remplir leur besace de Boulets dragéifiées au sucre, sorte de noisette grillée, enrobée de chocolat noir, histoire de prendre des forces pour l’étape du lendemain. L’histoire ne nous dit pas si la jeune fille qui a offert les fleurs à notre Bossu du jour s’appelle Aurore, peut-être que nous en saurons plus demain…

Mais demain sera un autre demain !