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Le Blog de Michel Benoit
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11 juillet 2015

11 juillet 8ème étape Rennes- Mur de Bretagne C'est devant le Mur de Bretagne que l'on voit le garçon !

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C'est devant le Mur de Bretagne que l'on voit le garçon !


Aujourd’hui le Tour a retrouvé son maillot jaune pour ce départ de Rennes et tous espèrent, que la poisse portée par les différents porteurs de la célèbre tunique jaune depuis le départ d’Utrecht prendra fin avec l’arrivée des coureurs en cœur de Bretagne, terre cycliste devant l’éternel ! La Bretagne qui a donné au Tour, ne l’oublions pas, ses plus grands champions Français : Robic, Bobet et Hinault et qui pourrait encore nous étonner avec des jeunes recrus tel que l’Hennebontais Warren Barguil.

Certains voudraient nous faire croire que les stars de la pédale auraient comme l’idée de nous refaire le coup du Mur de Huy, une sorte de guerre froide bretonnante, mais c’est sans compter que nos cyclistes ont déjà sept étapes dans les mollets et que l’ascension du Mur de Bretagne est longue de 2kms à 6,9% … De quoi remettre les idées en place aux pronostiqueurs les plus avérés. Et puis n’appellent-on pas ce Mur l’Alpes d’huez breton ?
Ici tout est Breizh et Ker… C’est sans doute pour quoi la route nous menant dans le Mur est si bien fléchée. Malgré que le ciel soit bleu au départ de cette 8ème étape, un nuage pâle s’est comme infiltré dans cette grande boucle qui se voudrait festive et bon enfant : l’exclusion de Paolini, contrôlé positif à un autre nuage : la cocaïne… Son équipe l’a viré séance tenante. En d’autre époque, on l’aurait volontiers enduis de goudron et de plumes, mais à 38 ans on a sans doute considéré que c’était sa dernière course. Triste fin !

 

Becherel

Moi je n’suis pas mécontent d’ailleurs qu’on passe par Bécherel, petite ville dédiée aux livres anciens : Un bon livre, entre une crêpe au froment et une bolée de cidre, que demander de plus ? La victoire d’un breton pardi ! En attendant, les hommes partis de Rennes se regardent en chien de faïence et notre maillot à pois rouges Daniel Teklehaimanot, que j’ai surnommé « le Guépard » pour ses longues jambes élancées et ses petits yeux noirs, ne se laissera pas conter fleurette et pourrait en surprendre plus d’un avant l’arrivée à moins que Contador veuille prendre sa revanche sur 2011 où il s’était fait coiffer par l’australien Evans. Il n’empêche que cette étape peut voir sortir du chapeau un puncheur tel que Tony Gallopin, 4ème au général et qui pourrait bien jouer la gagne !


Quatre hommes, dont Sylvain Chavanel, se sont échappés au 5ème km mais sont repris peu après Moncontour. De nouveau, trois coureurs s'élancent devant les sprinters qui les laissent faire de concert et gagner 1 minute d'avance. Le peloton rattrape les échappés. L'explication sera chaude pour l'arrivée. Le proverbe qui dit que c'est devant le mur que l'on voit le maçon n'ose pas si bien dire ! Aujourd'hui, c'est bien devant le Mur de Bretagne que l'on voit le garçon... Et ce graçon n'est autre qu'Alexis Willermoz qui offre la 1ère victoire d'étape française. Ce jurassien pense déjà à la course contre la montre par équipe qui aura lieu demain...
Mais demain est un autre demain...
Michel Benoit

 

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