1 mai 2012
Harlingen
Les voiliers qui se traînent
Sur l’encre de la mer,
Aux allures de corsaires,
Au large d’Harlingen,
M’appellent,
Allongé sur un banc
Du Ferry, nonchalant,
Les grands oiseaux blancs,
M’emmènent un instant,
Rebelles.
L’infini océan,
Les filles au cerf-volant,
M’entraînent vers un néant
De miel.
Ils tournent, virent et s’emmêlent,
Se brûlent les cordes, les ailes,
Vigies scrutant la mer,
Et s’écrasant à terre,
Du ciel.
Je demeure silencieux,
Attendant que la lune,
Illumine les cieux
Près d’elle.
Cette plage est pour toi,
Sans nuages et sans toit,
En simple tenue d’Eve,
Tu t’endors et tu rêves,
Sensuelle.
Sur l’encre de la mer,
Aux allures de corsaires
Au large d’Harlingen
Nous hèlent.
Michel Benoit
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