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Le Blog de Michel Benoit
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Le Blog de Michel Benoit
27 décembre 2010

Retrospective 2010 Les grands moments de juin

Un loi de juin important qui vient clôturer cette première moitié 2010, avec des rencontres comme celle avec Hugo Nhart au salon du livre de Cosne sur Loire. Des rencontres Ecobio à Dornes, et le récital, toujours et encore lui à Guérigny aux Forges Royales.

53787215_p" C'est pas la Loire à boire " sur une grande scène en plein coeur des Forges Royales ! Entre deux concerts, j'anime le débat organisé par Arecti à la salle des fêtes d'Imphy pour le deuxième festival du cinéma ouvrier qui a pour thème cette année " La Femme et le travail " Vaste débat....Un beau cadeau de l'écrivain Jean-Charles Cougny qui filme le récital de Guérigny, mais qui fâché par mon anti régionalisme et mes prises de position envers mon ami Jean-Noël Leblanc, qu'il suspecte de malhonnêteté intellectuelle, retire ses deux montages envoyés sur youtube. Vous ne les verrez donc plus ! c'est pas grave, un ami ça n'a pas de prix ! Et mes copains du Journal du Centre sont des journalistes intègres et beaucoup sont de vrais amis. On s'en tape Jean-Charles de tes conneries !
Voilà c'est dit.

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C'est l'anniversaire d'Arthur, un an déjà. Je lui offre un petit poème de Maurice Carème pour la circonstance.

54147672_pJuin c'est aussi la disparition de mon vieux copain de jeunesse Daniel Durieux, nous avions écris plus de cent chansons ensemble alors que nous avions une vingtaine d'année. Avec Mon ami Daniel Armengaud nous serons près de lui dans ce dernier moment et j'aurai le courage d'interpréter Paris Nausé au cimetière du Père Lachaise devant les proches qui étaient venus lui dire un dernier adieu. Daniel était un vrai auteur, un écorché vif, à la fois timide et provocateur, à la fois amoureux fou et éternellement seul, nous étions les mêmes, avec nos peurs, nos doutes et nos certitudes aussi, nos révoltes, et nos aspirations à un monde meilleur, mais quand nous parlions du bonheur, c’est vers les autres que nous regardions car jamais une fois, l’idée ne nous était venue de nous sentir concernés par celui-ci. Notre Paris était notre royaume de solitudes.
Le bonheur, c’était pour les autres, nous nous contentions de notre poésie et des mots, tous ces mots sensibles que la foule qui, avançant seule autour de nous, les jetait dans les boites à rebut. Toi, tu les ramassais, j’aimais ces mots perdus, j’aimais leur solitude et tu me les offrais en guise de présent, j’en faisais des chansons et nous en faisions tous deux des bouquets fiers et multicolores que l’on balançait au ciel, comme des plumes.

Tu avais compris très jeune que tu écrivais pour ne pas mourir, pour ne pas devenir l’un de ces morts vivants qui trainent leur rancune à l’ombre de leur ennui. Petit fils de Rimbaud tu parcourais les rues lorsque tu étais enfant, avançant seul au milieu de la foule et titubant parfois au rythme de la vie qui passait déjà trop vite à ton goût, et tu cherchais, en vain, un brin de courage pour te plonger à nouveau dans tes rêves, t’évader, t’envoler, te construire. Ignorant le temps qui passe. Nous étions bien les mêmes, nous nous étions trompés de siècle.

Tu m’écrivais : Le temps qui passe, qu’il passe… Puisqu’il le fait si bien. Moi je n’ai jamais su. D’ailleurs je ne sais rien. Je ne veux plus savoir. Je veux seulement ne plus penser. Mais vraiment plus jamais. Que le temps passe trop vite.Il serait trop content d’avancer plus que moi.

Antoine Gavory lui rendra hommage sur les ondes de RCF en programmant la chanson Paris Nausée et sera relayée sur le nouveau Site internet de Daniel Armengaud. Un Site super qui montre tout le talent graphique dont il dispose.

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Commentaires
J
Je peux admettre bien des choses Michel, mais il faut rester honnête.<br /> Tu sais très bien que ce n'est pas ton antirégionalisme qui est à l'origine de notre brouille, bien au contraire. Tu sais que dès que j'ai reçu le prix du Morvan à Saulieu, j'ai aussitôt relativisé et rien dit le surlendemain lorsque tu as assassiné ce prix littéraire sur ton blog, non pas parce que je pensais que tu avais totalement raison, mais parce que je pensais que tes arguments étaient acceptables.<br /> Tu sais très bien que je n'ai jamais accusé ou suspecté Jean-Noël de malhonnêteté intellectuelle et que je le considère toujours comme un ami.<br /> Tu sais très bien aussi que ma réaction, sans doute excessive, vis à vis du Journal du Centre n'était guidée que par mon attachement à un magazine associatif et surtout l'attitude des politiques qui n'était pas claire vis à vis de celui qu'il disaient soutenir. <br /> Tu sais que je n'ai jamais dit ou écrit quelque chose qui mette en cause l'intégrité des journalistes du JdC, que j'ai eu des conversations très positives avec le rédacteur en chef J-Y.Vif, S.Vergeade ou Fabienne Desseux et que je n'ai qu'un seul souhait c'est que les choses s'arrangent et que je trouve vraiment indigne que tu profites de cette rétrospective pour tenter de remettre de l'huile sur le feu alors que comme je le dis depuis le salon de Decize, je suis pour l'apaisement, pour m'expliquer avec le JDC et prêt à tout, y compris reconnaitre que je me suis trompé, chose qu'il m'arrive souvent de faire, moi (ce n'est pas, hélas ton cas).<br /> Je ne pense pas qu'un ami puisse faire ce que tu fais. Les vidéos que j'avais faites pour l'ami que tu étais ne me semblent plus avoir de raison d'être. Néanmoins je peux te les envoyer pour les remettre à ton nom.<br /> J'ai voulu discuter avec toi à Nevers, cela ne m'a pas semblé possible.<br /> Je ne comprens pas que tu oses faire ce que tu fais.<br /> Même si on n'est plus amis, je continue à regarder ton blog chaque jour parce qu'il est bien fait, parce que je te considère toujours comme un grand artiste,avec beaucoup de cordes à ton arc. Malheureusement, l'homme qui se cache derrière l'artiste me déçoit chaque jour davantage.<br /> Bonne fin d'année.<br /> Jean-Charles COUGNY
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