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Le Blog de Michel Benoit
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Le Blog de Michel Benoit
20 décembre 2010

Francis Geminet Premier recueil, Premier Elan !

47475_104058396321049_100001506670216_27738_1213882_nFrancis Géminet est un poète que j'ai rencontré tout récemment au Salon des Auteurs nivernais à Nevers. Après avoir suivi des études littéraires, Il a ensuite fait une année de prépa aux Beaux Arts de Beaune.
Comme beaucoup, sa passion de l'écriture débute très jeune, où à l'école on lui avait demandé, avec ses camarades, d'écrire des sketchs, qui deviendraient ensuite un spectacle de marionnettes. Il n'en sortira pas ! Plus tard, cette passion de la Poésie se renforcera avec la découverte des textes de Léo Ferré.
Malgré le peu de textes que l’auteur propose dans ce livre, ce dernier a été entamé il y a maintenant plus de trois ans. Aucun de ses poèmes n'a été écrit au même endroit (dans un train, un parc, sur un parking...), tout ce qui entourait l’auteur avait enfin son encre.
Finalement, il écrit des mots, pour ses mots.

couverture_1ere


Des Mots Pour mes Mots

 

Du fond de ma tête bornée,

Dans l'infinie ignorance du lapsus secondaire,

Par des vers gondés

Et sur un roulement d'idées,

Pour quelques mots sauvages,

Parqués comme nous le sommes,

J'écris pour mes mots.

 

A vous, mes mots,

Ma folie gestuelle,

Mes vers en cicatrice,

Argile de la prestation nouvelle,

Comme l'encre qui se jette

Sur les arbres qui poussent à l'élan

De talents et d'eau fine.

 

A cette sève, donc,

Ô la poudre des abandons,

Sous les ailes quadrillées

Du cortège de l'entêtement,

Le vacarme infernal des canons

Et les rêves qu'ils ont enterrés,

Par deux ou trois dimensions.

 

Viennent les frissons de labeur

Qui sillonnent l'estompe du fidèle,

Un client parmi les imaginés

Qu'un soir j'ai déchiré,

D'une paume bestiale

Pour que la foudre se couvre

Et que les obstacles s'applaudissent.

 

Sur ce tout sans détour,

J'écaille la convalescence,

Et je dessine en abréviation

Un nouvel air à prendre,

Un stylo comme un naufrage

Avec son hypnotique ombre plastoc'

Sur la rosée de mon corsage.

 

J'égare nos souhaits qui gouttent

Et défleure ce que coûte la vie

Sur les ondes abrutissantes

Courant le long des blancs couloirs

Après le voile qui nous hante.

Alors, l'heure se fait pointue,

Et le jour s'envole...

 

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Commentaires
F
1 an et demi déjà, j'ai comme l'impression que c'était hier...<br /> <br /> Merci encore pour l'article, je viens hièrement sous peu de créer un blog, j'ai fait une petite place pour envoyer mes visiteurs sur le votre !<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne continuation dans l'univers du Polar(oïd)
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