Interview exclusif de Jean-Charles Cougny

A quelques jours de la fête du livre de Decize qui se tiendra le 9 octobre et qui comme tous les ans sera organisée par l'association " Lire sous les halles " j'ai rencontré quelques auteurs et nous nous sommes prêtés au jeu des questions-réponses concernant cette passion fabuleuse qui est celle de l'écriture.
Jean-Charles Cougny est écrivain, agriculteur, il s'auto-édite, un morvandiau de Poil. Il a publié dernièrement un roman " Clair de lune à Oualpais " qui  lui a permis d'obtenir le Prix du Morvan 2010 dans sa catégorie. Ce dernier a reçu un véritable succès en librairie. Il sera à la fête du livre de Decize en ce début octobre 2010.

          Alors Jean-Charles pourquoi écrire ?

J’écris parce que dans une famille de neuf avec un père très prolixe et avec une forte personnalité, des frères et sœurs à son image ce fut pour moi une façon d’exister, de ne plus être le fils de, ou le frère de…

As-tu des projets ?

            Beaucoup de projets, autant dans mon travail d’édition que celui d’écriture. Un roman chez De Borée fin 2011 ou début 2012, une suite à mon quatrième et à mon sixième roman, un livre familial qui sort à la fin de l’année et qui ne sera pas en vente libre, la réédition de « Trois brins de paille » dont j’ai récupéré les droits…et un projet d’échange de correspondance avec une journaliste de France 3…

 Quels sont tes rapports avec le monde de l'édition ?

 Je pense qu’ils s’améliorent…car les éditeurs savent que mes livres se vendent et aussi parce qu’ils s’aperçoivent que je peux me passer d’eux.

Ce que tu détestes le plus ?

 Je déteste les gens qui parlent des auteurs et les jugent sans avoir lu un de leur livres, que ce soient les libraires, les organisateurs de salons, les journalistes ou des collègues auteurs…

Ce que tu aimes le plus ?

 Lorsque les gens achètent mon dernier livre uniquement parce que celui ou ceux d’avant leur ont plu.

Jean-Charles Cougny sera à la fête du livre de Decize le 9 octobre 2010

Comments

[conrtud]

Je ris car aucun des trois ne me gave au riz ; ils font partie desseux qui sont aux poils !
Excusez moi pour les fautes, michel ne m'en tiendra pas rigueur car pour cela il écrit assez benoitement.