PAUVRE SOCIETE DES AUTEURS DE BOURGOGNE !
La crise frappe notre pays sous toutes ses formes. La crise frappe également le monde associatif. Après avoir provoqué une crise morale due à des comportements, que je qualifierai de totalitaires, de la part de personnages s'étant auto proclamés à la direction de la Société des Auteurs de Bourgogne il y a quelques mois, après avoir contraint Michel Huvet son ancien président, à la démission, dans des circonstances peu louables, après avoir essuyé de nombreuses démissions au sein du Conseil d'administration, la mienne entre autre, et le départ et aussi le non renouvellement des adhésions 2009 d'un grand nombre d'auteurs, les autres, demeurant uniquement membres pour avoir accès au Salon de Dijon, cette association plus proche aujourd'hui de l'amicale des boulistes que d'une société devant porter haut en couleur la littérature régionale a décidé de faire argent de tout. Ainsi, à ma grande surprise, elle a décidé de supprimer le lien internet qu'elle avait installé entre son blog et le mien, en m'expliquant que je n'avais pas réglé la cotisation spécifique de 5 euro pour l'année, cotisation donnant droit selon elle à cet "immense privilège"de figurer parmi ses références.
Certes, il est précisé sur le bulletin d'adhésion ou de renouvellement pour l'année 2009 que ce " service " est payant.... Certes, je n'ai pas réglé ces 5 euro supplémentaires....D'ailleurs, est-ce bien légale tout cela ? Toutefois, pensant sincèrement que la réciprocité pouvant avoir valeur d'échange, je n'avais pas, quant à moi, demandé à la SAB de me régler la sienne ( puisqu'on en arrive là ! ) l'adresse de son blog figurant parmi mes liens depuis fort longtemps.
C'est triste à pleurer... Cela prouve au moins une chose, outre que ces nouveaux marchands du temple n'ont rien compris à internet, c'est qu'ils ne sont pas à la hauteur de la direction d'une telle association dont la raison d'être devrait être celle de se tourner vers " l'autre " au lieu d'agir de la sorte.
J'avais donc vu juste en quittant avec fracas ce C.A. qui n'a plus rien à voir avec une société des auteurs mais s'identifie aujourd'hui à l'assemblée des commerçants du coin avec thé et petits gateaux pour la pause
( pas trop durs les petits gateaux pour l'appareil dentaire... ) et dont les membres, sans importance, sans talents, sans idéaux, sans grands projets, après s'être échangé les dernières coupures de presse de " modes et travaux " se congratulent durant deux heures chaque mois avec la seule préoccupation de savoir si l'on va manger après la séance.
La Société des Auteurs de Bourgogne est morte de tout ceci. Le ridicule tue ! Elle était moribonde, elle n'est plus ! Paix à son âme.
Michel BENOIT