12 juillet 2008
LE PETIT ÊTRE A GAUCHE DE LA LUNE, LE SOIR, QUAND LA VILLE DORT
Les repas s'éternisaient, on y lançait de bons mots, on voulait paraître et briller devant un petit public qui jouait le jeu, on parlait sans même écouter l'autre. D'ailleurs, personne n'était venu pour écouter et qu'importait le contenu, l'important n'était-il pas d'être présent et de se montrer. C'est dans l'une de ces soirées que j'avais revu Mathilde pour la deuxième fois en compagnie d'Armand.
-- Vous connaissez les Bergman ?
C'est ainsi que Marie-Jeanne Dorin, l'épouse du notaire et maîtresse des lieux, m'avait présenté au couple.....
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