LA PENOMBRE S'ACHEVE
La pénombre s'achève,
Il va bientôt faire jour,
Mes rêves sont infinis,
Mes paupières sont lourdes,
Mes lèvres sont un peu sèches,
D'avoir un peu trop bu,
D'avoir trop trainé au hasard des rues.
La pénombre s'achève,
Et je ne vois que toi,
La route à été longue,
Et le temps dévorant,
Cela fait bien mille ans,
Que j'attends ce moment,
De pouvoir contempler ton visage fatigué.
De village en village,
De campagne en campagne,
De projet en projet,
De magique rivage,
La vie n'est pas pour ceux,
Qui demandent trop peu,
La vie n'est pas pour ceux
Qui demandent de vivre.
La pénombre s'achève,
Et je ne vois que lui,
Que ce marbre reluisant
Qui reflète l'instant.
Que l'image figée,
D'un regard fuyant,
Le fil des années qui ne s'arrête pas.
La pénombre s'achève,
Il est déjà, trop tard.....
Michel BENOIT